La préparation physique dans le rugby
Tomme dans tout sport, qu’il soit pratiqué individuellement ou en équipe, la préparation physique est un élément fondamental pour les joueurs de rugby. Cette préparation est essentielle pour garantir des performances optimales sur le terrain, tout en réduisant le risque de blessures et en augmentant le rendement global des joueurs.
Le rugby est un sport exigeant qui demande une combinaison de force, d’endurance, de vitesse, d’agilité et de puissance. Une préparation physique adéquate permet aux joueurs de développer ces qualités athlétiques essentielles pour exceller dans toutes les facettes du jeu. La préparation physique dans le rugby est alors essentiel.
Tout d’abord, un programme de préparation physique spécifique au rugby comprend généralement des exercices visant à renforcer les muscles du corps, en mettant l’accent sur les groupes musculaires impliqués dans les phases de jeu spécifiques, comme la mêlée, la touche, les plaquages, et la course. Un travail de renforcement ciblé contribue à améliorer la puissance et la résistance musculaire, ce qui est crucial pour les situations de contact physique intense sur le terrain.
Ensuite, l’entraînement en endurance joue également un rôle essentiel dans la préparation physique des joueurs de rugby. Des séances de course, de vélo et d’autres formes d’exercices cardiovasculaires sont intégrées dans le programme d’entraînement pour améliorer la capacité aérobie des joueurs, leur permettant de maintenir un haut niveau de performance tout au long du match.
Par ailleurs, l’agilité, la vitesse et la coordination sont des éléments clés dans le rugby, où les joueurs doivent être capables de changer de direction rapidement, de réagir rapidement aux situations de jeu et de coordonner leurs mouvements avec précision. Des exercices spécifiques sont donc inclus dans le programme d’entraînement pour développer ces compétences athlétiques importantes.
Enfin, la préparation physique comprend également un volet de récupération et de prévention des blessures. Des séances d’étirements, de travail de mobilité et de récupération active sont intégrées dans le programme pour aider les joueurs à maintenir leur souplesse, à prévenir les blessures et à favoriser une récupération rapide après l’entraînement et les matchs.
1.Spécificités du rugby
Tout d’abord, le rugby est un des rares sports à autoriser les plaquages. Ils sont d’ailleurs de plus en plus présents et intenses. En effet, ils ont triplé depuis les années 1970. Lors du tournoi des 6 nations 2019, plus de 320 placages sont réalisés pendant un match.
Par ailleurs, le nombre de rucks a également augmenté depuis 30 ans. Selon Austin et Al, la faculté à sprinter est déterminante dans un match sur l’ensemble dans la mesure où de nombreux essais sont marqués après des courses à haute vitesse/intensité.
Par ailleurs, les joueurs s’entrainent en fonction de leur postes en distinguant les « avants » et les « arrières ». Le rugby alterne également des séquences de jeu avec des périodes de récupération appelées « temps fort » et « temps faible ».
2.Les différents axes de travail à perfectionner pour un rugbyman
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Endurance
Il est primordial comme dans la majorité des sports, d’établir les bases aérobies qui permettront à nos athlètes de digérer la charge de la préparation estivale mais aussi celle durant toute la saison. Pour cela, il est conseillé de faire des séances qui sollicitent le système aérobie (à différentes intensités) et qui durent dans le temps (footing, fartlek, fractionné, intermittent…).
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Puissance
Pour terminer, nous allons rappeler que la puissance est égale à la vitesse multipliée par la force. Comme souligné précédemment, un rugbyman va exécuter de nombreux sprints et d’efforts de lutte en fractionnés au cours d’un match.
Afin d’être le plus performant possible et ainsi prendre un avantage physique sur ses adversaires, un travail de vitesse doit alors être mis en place la semaine. Ce travail nécessite de ressembler le plus possible à des situations de match avec des distances équivalentes aux sprints réalisés suivant les postes mais aussi en prenant en compte les différents signaux de réaction (visuel, kinesthésique…).
Un travail de musculation devra également être réalisé qui va permettre notamment d’encaisser les nombreux chocs.