Le travail physique
La notion d’individualisation du travail, autrefois considérée comme un concept abstrait, est désormais solidement ancrée dans la pratique sportive contemporaine. Jadis, les footings en groupe, où chacun suivait le même rythme imposé, étaient monnaie courante. Cependant, cette approche uniforme est désormais révolue, remplacée par une approche plus personnalisée et précise.
Grâce aux progrès technologiques, tant les amateurs que les professionnels disposent aujourd’hui d’outils d’évaluation sophistiqués qui leur permettent de mesurer et de comprendre plus précisément les paramètres physiologiques individuels. Des dispositifs tels que le Tracker MYcoach et le sportbeeper pour la VMA, permettent de quantifier des données cruciales comme la fréquence cardiaque maximale, les zones d’entraînement spécifiques et les valeurs de fréquence cardiaque correspondantes. À un niveau plus avancé, certains dispositifs peuvent même évaluer la lactatémie à différentes intensités d’effort.
Ainsi, la notion d’individualisation prend tout son sens dans ce contexte. Plutôt que de suivre un programme d’entraînement générique, les sportifs peuvent désormais adapter leurs séances en fonction de leurs propres capacités physiologiques et de leurs objectifs spécifiques. Cette approche sur mesure permet non seulement d’optimiser les performances, mais aussi de réduire les risques de blessures liées à une surcharge d’entraînement ou à un sous-entraînement.
En somme, grâce à ces avancées technologiques, l’individualisation du travail, le travail physique n’est plus un concept abstrait, mais une réalité tangible et efficace, offrant aux sportifs la possibilité d’atteindre leur plein potentiel de manière sûre et optimale.
1.Des impacts physiologiques différents d’un sujet à l’autre
Prenons le cas de deux joueurs qui présentent des Fréquences cardiaques maximales (FC MAX) respectivement de 210 et 175. Si la séance vise à travailler dans une zone cible de 170-175 pulsations par minute pour un travail aérobie de 70% à 75% de la VMA, les impacts physiologiques seront totalement différents. Le premier sera parfaitement dans la zone, alors que le second sera à 95-100% de sa FC max, donc à des intensités développant la PMA avec production de lactate!
2.Prendre en compte les exigences aux postes
Cette individualisation semble donc incontournable aujourd’hui tant les profils physiques sont hétéroclites. De plus, si l’on prend en compte les exigences aux postes, on s’aperçoit que les sollicitations sont très différentes entre les défenseurs axiaux par exemple et les milieux de terrains défensifs. Plus de travail de détente, d’explosivité et de vitesse pour les uns, plus de travail de PMA pour les autres.
Il y a donc bien une nécessité d’ajusté des charges de travail spécifiques pour un bon travail physique. Ainsi, en période de préparation physique, le travail foncier doit il s’effectuer par groupe de niveau selon la VMA ? Ensuite, tout au long de la saison, le travail intermittent devra tenir compte de cette valeur mesurée, et ainsi proposer des distances de course individualisées d’un groupe à un autre.
C’est là que le sportbeeper aura tout sont intérêt ! et permet d’organiser vos séances.
3.Une question de dosage et d’expérience
On peut aller encore plus loin dans l’individualisation du travail en tenant compte « du temps de soutien de la VMA » appelé aussi « temps limite ». Ce dernier se définit par la capacité du joueur à maintenir une vitesse de course égale à sa VMA le plus longtemps possible (test pouvant être réalisé grâce au sportbeeper ) . Chez les athlètes, la moyenne se situe environ à 6 minutes, avec des écarts types allant de 4 à 12 minutes. C’est la capacité lactique et l’économie de course qui détermineront la performance .
4.Entretien de la qualité forte, et développement de la qualité déficiente
Enfin, un dernier élément à prendre en compte dans l’individualisation du travail physique : le profil athlétique de vos joueurs. Si un de vos milieux à une VMA de 19 km/h, faut-il lui faire travailler essentiellement sa PMA au regard de son poste? Cela ne semble pas une obligation. Un bon dosage doit être réaliser de manière à entretenir régulièrement cette qualité forte, certes, mais à travailler aussi son explosivité s’il semble déficient dans ce domaine. Inversement, un milieu de terrain affichant une VMA de seulement 16km/h aura tout intérêt à mettre l’accent sur l’amélioration de sa VMA et de sa PMA afin de pouvoir répondre convenablement aux besoins de son poste. Tout est question de dosage …. et d’expérience!